TUMULI | |
Tumuli
de Pessec et de Darman C'est à la suite d'une visite qu'il fit ,le 26 avril 1867,que Léo Drouyn décrivit pour la première fois une partie de la nécropole protohistorique de Marimbault et lui consacra une rubrique dans ses notes. |
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Il
devait les
reprendre
quelques années
plus tard dans le cadre d'un article "les forteresses de terre dans le
département de la gironde" publié
en 1874 dans le bulletin de la société
archéologique de Bordeaux". Il fallut finalement attendre presque un siècle avant que les tumuli de Marimbault ne reviennent sur la scène de l'actualité archéologique régionale, grâce à l'initiative de M Cadis. Celui-ci ayant repéré au nord de la commune, aux lieux-dits Pessec et Darmand, un groupe de sept tumuli, y entreprit, en effet, en 1950 et 1959, des fouilles qui s'avérèrent tout à fait fructueuses. |
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La
nécropole fouillée par M. L. Cadis est
située dans un site facilement accessible, au sud de la route
départementale N°9 allant de Bazas à Pompéjac,
dans une zone couverte de taillis et surtout d'une forêt de pins.
M. L. Cadis l'a présentée, en même temps que le
compte rendu de ses premières fouilles, dans un article du
Bulletin de la Société Préhistorique
française publié en 1951. Les tumuli sont
répartis en deux groupes : quatre à Pessec et trois
à Darmand.Parmi
cet ensemble seuls trois
tumuli ont, jusqu'ici, fait l'objet de fouilles et de sondages, dans le
cadre
de deux campagnes qui se sont déroulées en 1950 et 1959.
Au mois de mars 1950, profitant du fait que le tumulus Peyri avait
été en partie éventré par des
enlèvements de terre, M. Cadis
ouvrit une tranchée et découvrit une urne
funéraire contenant un vase accessoire. Il récupéra la plus
grande partie des tessons du vase principal et de la petite coupe qu'il
contenait. On peut encore les voir au Musée
de Bazas. Poursuivant ses recherches, il découvrit au mois de
mai, sous le tumulus Dunié,
une urne avec son vase accessoire qu'il put enlever dans de bonnes
conditions et reconstituer. Ils figurent tous deux dans une vitrine
spécialement aménagée du Musée de
Bazas. Aux mois de mai et de juillet 1959, grâce à une subvention de la Direction régionale des Antiquités historiques et avec le concours de l'entreprise Farbos de Bazas, une fouille fut enfin entreprise sur le tumulus Béguerie N° 1 par les soins de M. Cadis. En creusant une tranchée de 1 m de large environ selon un des diamètres du tumulus, les fouilleurs découvrirent cette fois, outre une urne, trois vases accessoires et une grande épée en fer. Des fouilles systématiques de la nécropole seraient évidemment passionnantes, mais compte tenu des résultats déjà obtenus, elles ne sauraient être conduites qu'avec toutes les précautions scientifiques souhaitables. |
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Au hameau de Pessec, la fouille du tumulus Dunié a permis la mise à jour d'une urne funéraire contenant un vase accessoire et supportant un couvercle. Il se situait à 1.20m du sommet du tumulus et l'on peut se demander s'il n'a pas été déposé dans une fosse. Le mobilier était entouré d'une couche sableuse contenant de "petits calcaires ferrugineux" ;un dépôt de cendres épais la surmontait . Cette urne est caractéristique de la phase ancienne des nécropoles du premier âge du fer de la région d'Arcachon par son large col, ses cannelures, son corps pansu légèrement caréné, | |
son
pied annulaire relativement étroit, ce
vase est une production typique de l'Aquitaine et même de la
Gironde, assez éloignée du type de Gündlingen duquel
Peyneau puis G. Fabre l'avaient rapproché. Ce genre de vase est
surtout représenté dans le champ d'urnes du Truc du
Bourdiou à Mios (Gironde) , (avec quelques variantes dans le
décor en particulier). On le trouve aussi dans le tumulus 1 de
Houn de la Peyre à Biganos (Gironde). Dans le domaine landais et
pyrénéen, ce type de vase semble mal
représenté. Texte recueilli dans les cahiers du Bazadais. l'urne Dunié est exposée au musée de BAZAS . |